• Nyx




    Nyx est la déesse et la personnification de la Nuit.

    Selon la Théogonie d 'Hésiode , elle et son frère l'Erèbe (les Ténèbres infernales) sont les premières divinités issues du Chaos primordial.

    Sa demeure se trouve au delà du pays d'Atlas, à l'extrême Ouest.



    Elle engendre avec Erèbe :


    Ether, la partie la plus brillante de la haute atmosphère ;

    Hémèra, le Jour ;

    Moïra, la Destinée ;

    Charon, le Nocher des Enfers ;

    Géras, la Vieillesse ;

    Philotès, l'Affection ou la Tendresse;

    Momos, le Sarcasme ;

    Apaté, la Tromperie ;

    Dolos, la Ruse ;

    Moros, le Sort ;

    Oizès, la Misère.



    Puis seule, elle engendre :


    Hypnos, le Sommeil, et les mille Oneiroi (la tribu des rêves) dont l'un des plus célèbres est Morphée;

    Thanatos, la Mort ;

    Eros, l'Amour aux ailes d'or


     

     

    Selon d'autres sources elle serait aussi la mère :


    des Hespèrides, gardiennes des pommes d or ;

    des terribles Moires, tisseuses du destin des hommes et des dieux ;

    de Némésis, la Vengeance et la Justice Divine ;

    des Erinyes, divinités persécutrices ;

    des Kères, les Esprits des morts violentes ;

    d'Eris, la Discorde ;

    de Lyssa, la Colère ;

    d' Hécate, la déesse de la sorcellerie ;

    du Styx, un autre fleuve des Enfers.

     

     





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    Héméra ou Héméré  est une divinité primordiale, fille d'Erébe  (les Ténèbres) ou de Chronos (le Temps) et de Nyx (la Nuit), mais, elle serait directement issue du Chaos  primordial. Sœur d'Ether  (la Lumière céleste), elle incarne la Lumière terrestre et personnifie donc le Jour.

    Elle s'unit avec son frère Éther, de qui elle a Thalassa. Certaines sources citent aussi Gaïa et Ouranos.



    MYTHE


    Le soir venu, sa mère Nyx recouvre la Terre (Gaïa) de son voile d'obscurité entre l'Éther (l'Air pur et chaud des parties supérieures du Ciel respiré par les dieux) et l'AER (l'Air des parties inférieures du Ciel respiré par les mortels) pour apporter la nuit aux hommes. Le matin, Héméra disperse ce voile, révélant ainsi l'Éther (le Ciel supérieur, partie la plus brillante de la haute atmosphère) bleu et brillant du jour. Dans les osmogonie  antiques, la Nuit et le Jour étaient considérés comme indépendants du Soleil.

    Certains auteurs identifient Héméra avec Héra, la reine du Ciel, ou avec Eos, déesse de l'Aube. Cependant, Hésiode semble plus la considérer comme une substance divine du Jour plutôt que comme une déesse anthropomorphe.

     

     


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    Éros est le dieu de l’Amour.


    Dans la Théogonie d’Hésiode , Éros constitue, avec Chaos et GaÏa, une des trois divinités primordiales. C'est le seul des trois qui n'engendre pas, mais qui permet à Chaos et Gaïa de le faire. Il est beau, immortel, « dompte l'intelligence et la sagesse ». Éros (Amour) et Himéros  (Désir) accompagnent Aphrodite depuis sa naissance.

     


    Il est honoré en Grèce antique spécialement comme le dieu de la pédérastie. Les Spartiates et les Crétois lui sacrifient avant une bataille, le bataillon sacré de Thébes lui est consacré, et Athènes l'honore comme le dieu libérateur de la cité .

    Son avatar romain , Cupidon  est souvent représenté sous les traits d'un jeune enfant espiègle, joufflu, avec deux petites ailes dans le dos et portant un arc, qui lui sert à décocher des flèches d'amour.

     

     

     

     

    À l'origine, Éros est représenté comme un être androgyne. La figure du jeune homme ailé apparaît à la fin d u VI e siécle avant J-C  sur des vases attiques à figures rouges. Il n'est alors que rarement associé à Aphrodite et apparaît souvent sous de multiples instances ; parfois, l'un des Amours est nommé Himéros ou Pothos (désir).

    Sa représentation devient très populaire à partir de 490 avant J-C ;  On le voit alors sur les vases, la lyre ou avec un lièvre — cadeau pédérastique par excellence — à la main, ou encore poursuivant un garçon. Par la suite, il est plus fréquemment associé avec Aphrodite et le monde des femmes, notamment sur les vases nuptiaux comme les lébétès gamikoi, les loutrophores ou encore les lékanis. Au reste, on recourt au blanc pour le représenter, de même que pour le corps des femmes.

    À partir de la Rennaissance, sa représentation est assimilée à celle des anges pour parvenir au type du putto.

     

     

     

     

     

    MYTHE

     

    Psyché est la fille d'un roi. Elle a deux sœurs aînées. Les trois jeunes femmes sont d'une extrême beauté mais seules les deux sœurs de Psyché trouvent un époux. Les autres prétendants refusent la main de Psyché, croyant que celle-ci est une nouvelle déesse de la beauté et se mettent à l'adorer comme une divinité.Aphrodite, jalouse de la beauté de la jeune fille, ordonne à  Eros de la rendre amoureuse du mortel le plus méprisable qui soit. Cependant, alors que le dieu s'apprête à mener à bien sa mission, il tombe lui-même amoureux de Psyché en se blessant de l'une de ses propres flèches.


    Le père de Psyché, désespéré de voir que sa fille ne trouve pas d'époux, se rend à Delphes pour supplier Apollon de permettre à Psyché de se marier. 


    Psyché doit être abandonnée sur un rocher où l'attend une union extraordinaire. Apeuré mais résigné, le père de Psyché s'éxécute et abandonne Psyché sur un rocher en pleine mer. Là, un doux Zéphyr s'élève et l'emporte au loin, jusque sur la pelouse d'un magnifique palais. Psyché y pénètre et y découvre un magnifique festin qui l'attend. Après ce repas, elle s'endort dans sa chambre.

    Eros la rejoint la nuit, lui demandant de ne jamais chercher à connaitre son identité, cachée par l'obscurité de la chambre. Toutes les nuits, il la visite et la quitte dès l'apparition de l'aurore. Bientôt enceinte, rien ne manque au bonheur de Psyché, sinon de connaître le visage et le nom de son amant nocturne. Ses sœurs, en visite, sont folles de jalousie face à tant de bonheur. Elles la raillent en déclarant que le mystérieux amant n'est rien d'autre qu'un monstre horrible. Piquée par la curiosité et inquiète, elle profite du sommeil de son amant pour allumer une lampe et percer le mystère. Elle découvre alors le plus magnifique des jeunes hommes assoupi. Une goutte d'huile tombe sur l'aile du dieu qui se réveille et, furieux, s'enfuit.

     




    Psyché essaie alors de retrouver son amant et erre de temple en temple. Enfin, elle parvient au palais d'Aphrodite qui l'y retient et la soumet à toutes sortes d'épreuves, comme une esclave :

    • Elle doit trier un énorme tas de grains mélangés en une soirée, mais les fourmis, prises de pitié, l'aident dans sa tâche et le tas est trié à temps.
    • Elle est contrainte de lui apporter de la laine de moutons à la toison d'or, qui paissent dans un pré au-delà d'une dangereuse et profonde rivière. Un roseau, compatissant à l'infortune de la jeune femme, lui indique la marche à suivre.
    • Elle doit chercher de l'eau du Styx, à même la source. Cette dernière se situe au sommet d'une haute montagne gardée par des dragons. Lors de son ascension, c'est l'aigle de Zeus lui-même qui vient à son secours et va pour elle chercher de l'eau du styx qu'il rapporte dans une fiole.
    • Enfin, elle part demander à Persephone une parcelle de sa beauté, à mettre dans une boîte. Épuisée, elle songe à mettre fin à ses jours. Elle est sur le point de se jeter d'une tour lorsque la tour se met à lui parler, la convainc de rester en vie et lui indique même comment réussir à demander une parcelle de beauté à Perséphone. Mais la curiosité la perd à nouveau : elle ouvre la boîte et aussitôt, tombe dans un profond sommeil.

    Ranimée par le baiser d'Éros, toujours épris d'elle, elle triomphe finalement du courroux de la déesse, et épouse le dieu. Ainsi, elle devient elle-même déesse et il lui pousse des ailes de papillon.

    Elle lui donne une fille, Volupté.

     

     

     





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    Gaïa, ) est une  déesse primordiale identifiée à la « Terre Mère ». Elle est l'ancêtre maternelle des races divines, mais enfante aussi de nombreux montres . Elle apparaît en outre comme une divinité chtoninne  que l'on invoquait ou à laquelle on sacrifiait des victimes de couleur sombre en même temps qu'aux autres puissances infernales .


    Elle est largement évoquée dans la Théogonie  d Hésiode  : au commencement est le Chaos, une profonde crevasse, suivi par Gaïa et Eros  (l'Amour).

     




    Gaïa donne naissance dans un premier temps (sans intervention mâle) à :


    * Ouranos (le Ciel),

    * Pontos (le Flot marin) et

    * à Ouréa (les Montagnes et les haut Monts).



    Le monde ainsi était créé, il fallait maintenant le peupler.


    Gaïa soutenait Ouranos (dieu du ciel) au dessus d'elle. Elle s unit donc à lui et eurent au depart de veritable petit monstres.


    * Les Cyclopes (bâtisseurs de murs colossaux, n'ayant qu'un œil au milieu du front)


    Brontès (le Tonerre)

    Stéropès (la Foudre)

    Argès (l'éclair)



    * Les Hécadonchires (monstres possédant cinquante têtes et cent bras)


    Cottos

    Briarée

    Gyès


    * Les Titans et Titanides (12 divinités de très grande taille )


    Océanos (dieu de la Mer)

    Téthys (soeur et femme d Oceanos)

    Hypérion (dieu du soleil)

    Théia  (soeur et femme d Hypérion)

    Thémis (deesse de la justice)

    Rhéa (une deesse de la terre)

    Mnémosine ( deesse de la Mémoire)

    iapetos (Titan, pere d Atlas et ¨Prométhée

    Coeos  (Titan)

    Phoïbé (Titanide)

    Crios (Titan)

    Cronos (Titan le plus fort le plus brillant et malin de tous)




    Ouranos obligeait Gaïa à garder leurs enfants en son ventre, sinon il les jetait dans le Tartare car il n aimait pas les enfants.

    Le dernier des Titans (Cronos), finit par émasculer son père à l'aide d'une faucille d'airain que lui a fournie sa mère. Le sang d'Ouranos féconde alors Gaïa, laquelle enfante les Erinyes, les Géants et les Méliades.


    Selon Hésiode , une autre divinité serait née de cette écume


    * Il s'agit d Aphrodite naquit de la mer fécondée par le sexe d Ouranos, tranché par Cronos" tout autour , une blanche ecume (le sperme d Ouranos)  sortait du membre divin . De cette écume  une fille se forma" Hésiode



    Fécondée ensuite par son fils Pontos, elle engendre les divinités marines primordiales :


    * Nérée ,

    * Thaumas,

    * Phorcys,

     * Céto

    * Eurybie.




    Avec Tartare , elle donne naissance à :


    Typhon

    et selon le pseudo Apollodore , à Echidna.


    D'autres maternités lui sont également attribuées.

     

     






     

    INTERPRETATIONS


    En tant que divinité première, Gaïa est, d'une certaine manière, la gardienne du pouvoir divin : c'est elle qui provoque la rébellion de Cronos contre Ouranos et celle de son petit-fils Zeus contre Cronos, en une certaine quête du souverain parfait ; mais elle appuie aussi ses fils monstrueux, les Géants et Typhon, contre Zeus, mutineries vouées à l'échec. De cette façon, les Grecs ont voulu sans doute représenter les deux aspects de la nature : capable de créer de la beauté harmonieuse, mais aussi des moments où le chaos originel resurgit.

     

     

    Elle est aussi la première divinité qui pouvait prédire l'avenir, notamment à Delphes, où elle sera finalement remplacée par Thémis puis Phoebé  puis par Apollon, ou selon d'autres traditions directement par Apollon après que celui-ci a percé de ses flèches le dragon PHYTON, gardien du sanctuaire de Gaïa (Hymne homérique à Apollon) né de cette dernière et du dieu-fleuve Nil juste après le Déluge



    La Terre Mère des anciens est presque toujours désignée sous les noms de Gaïa ou Gé en Grèce, de Tellus ou de Terra-MaterCybèle (plus fréquemment assimilée à la Rhéa grecque) ou la déesse du foyer Hestia ou Vesta (notamment dans les Fastes du poète latin Ovide).Eschyle considère pour sa part qu'elle ne fait qu'une avec Thémis  et les traditions orphiques la désignent volontiers sous le vocable de Chton en tant que puissance infernale (divers orphiques) chez les Romains, tous considérés comme des traductions littérales du mot "Terre". Mais au gré des traditions tardives, elle se confond, notamment chez les poètes, avec d'autres puissances fécondatrices, telles la déesse-mère phrygienne

     

     

     




     


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    Chaos est donc l’essence primordiale de l’univers qui est constitué d’un amalgame élémentaire de la matière dite de toute éternité et de la nature de tous les « êtres » émanant de sa « fécondante création »


    Chez les Latins, elle est une masse confuse qui servira de matrice d'où naît l'univers et de laquelle découle un concept religieux qui définissait l'univers avant l'intervention de Dieu.


    En exogéologie ou astrogéologie, un chaos désigne une région géologique désordonnée de bloc de rochers. (L’exogéologie ou astrogéologie qui, sur base de la télédétection, de l’expérimentation in situ ou d’échantillons, étudie la composition, la structure et l’histoire des satellites et des planètes du système solaire.) 


    En général, le chaos exprime une chose qui est sens dessus dessous donnant l’impression de désordre et de ruine. 

     

     

     

     

    Mythologie

     

    Selon Hésiode, il précède non seulement l'origine du monde, mais celle des dieux.

    Chaos génère ainsi :

    Gaia (la Terre)

    Eros (l'Amour)

     le Tartare (les Enfers),

    l'Erébe (les ténèbres des Enfers)

    et Nyx (la Nuit)


     

     



    « Donc, au commencement, fut Chaos, et puis la Terre au vaste sein, siège inébranlable de tous les immortels qui habitent les sommets du neigeux  Olympe, et le Tartare sombre dans les profondeurs de la vaste terre, et puis Amour, le plus beau des immortels, qui baigne de sa langueur et les dieux et les hommes, dompte les cœurs et triomphe des plus sages vouloirs. De Chaos naquirent l'Érèbe et la sombre Nuit. De la Nuit, l'Ether et le Jourqui devait la couvrir de sa voûte étoilée et servir de demeure éternelle aux Dieux bienheureux. Puis elle engendra les hautes montagnes, retraites des divines nymphes cachées dans leurs vallées heureuses. Sans l'aide d'Amour, elle produisit la Mer au sein stérile, aux flots furieux qui s'agitent. » Hésiode naquirent, fruits des amours avec l'Érèbe. À son tour, Gaïa engendra d'abord son égal en grandeur, le Ciel étoiléDès le début de son récit, Hésiode énumère des divinités correspondant à chaque élément que l'homme rencontre. Il commence par les éléments primordiaux : la Terre, le Ciel étoilé, les hautes Montagnes, la Mer.


    Dans la Théogonie, deux façons d'apparaître coexistent, soit par division (Gaïa, Nyx), soit par accouplement (Nyx avec Érèbe). Après la division de Gaïa, presque toutes les divinités apparaissant par division sont négatives (la Mort, la Détresse, le Sarcasme, la Tromperie, etc.) et sont pour la plupart engendrées par la Nuit. Ainsi, s'institue le modèle de l'engendrement sexué, à partir d'une entité féminine et d'une autre masculine, dans le monde divin, répondant à la société humaine. Ainsi, la première réponse du mythe à la question « Quelle est la cause de ceci ? » devient « Voici le père, et voici la mère ».

    De plus, toutes les divinités issues d'une division ne s'allient jamais avec les lignées issues d'un accouplement.



    Mais ce fut Ovide  qui donna au Chaos la signification en usage jusqu'à ce jour en le décrivant comme une masse grossiere inorganisée et informe.

    Le Chaos se caractérise dès lors par deux éléments principaux :

     

    - le gouffre sans fond où on fait une chute sans fin : la Terre apparait ensuite, et qui offre une assise stable s'oppose radicalement au Chaos

     

    - le milieu sans orientation possible où on chute dans tous les sens.


    Selon lui, Janus disait de lui-même: "les anciens m'ont appelé Chaos".

     

     

     

     


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