• Le Chaos


     



     

    Chaos est donc l’essence primordiale de l’univers qui est constitué d’un amalgame élémentaire de la matière dite de toute éternité et de la nature de tous les « êtres » émanant de sa « fécondante création »


    Chez les Latins, elle est une masse confuse qui servira de matrice d'où naît l'univers et de laquelle découle un concept religieux qui définissait l'univers avant l'intervention de Dieu.


    En exogéologie ou astrogéologie, un chaos désigne une région géologique désordonnée de bloc de rochers. (L’exogéologie ou astrogéologie qui, sur base de la télédétection, de l’expérimentation in situ ou d’échantillons, étudie la composition, la structure et l’histoire des satellites et des planètes du système solaire.) 


    En général, le chaos exprime une chose qui est sens dessus dessous donnant l’impression de désordre et de ruine. 

     

     

     

     

    Mythologie

     

    Selon Hésiode, il précède non seulement l'origine du monde, mais celle des dieux.

    Chaos génère ainsi :

    Gaia (la Terre)

    Eros (l'Amour)

     le Tartare (les Enfers),

    l'Erébe (les ténèbres des Enfers)

    et Nyx (la Nuit)


     

     



    « Donc, au commencement, fut Chaos, et puis la Terre au vaste sein, siège inébranlable de tous les immortels qui habitent les sommets du neigeux  Olympe, et le Tartare sombre dans les profondeurs de la vaste terre, et puis Amour, le plus beau des immortels, qui baigne de sa langueur et les dieux et les hommes, dompte les cœurs et triomphe des plus sages vouloirs. De Chaos naquirent l'Érèbe et la sombre Nuit. De la Nuit, l'Ether et le Jourqui devait la couvrir de sa voûte étoilée et servir de demeure éternelle aux Dieux bienheureux. Puis elle engendra les hautes montagnes, retraites des divines nymphes cachées dans leurs vallées heureuses. Sans l'aide d'Amour, elle produisit la Mer au sein stérile, aux flots furieux qui s'agitent. » Hésiode naquirent, fruits des amours avec l'Érèbe. À son tour, Gaïa engendra d'abord son égal en grandeur, le Ciel étoiléDès le début de son récit, Hésiode énumère des divinités correspondant à chaque élément que l'homme rencontre. Il commence par les éléments primordiaux : la Terre, le Ciel étoilé, les hautes Montagnes, la Mer.


    Dans la Théogonie, deux façons d'apparaître coexistent, soit par division (Gaïa, Nyx), soit par accouplement (Nyx avec Érèbe). Après la division de Gaïa, presque toutes les divinités apparaissant par division sont négatives (la Mort, la Détresse, le Sarcasme, la Tromperie, etc.) et sont pour la plupart engendrées par la Nuit. Ainsi, s'institue le modèle de l'engendrement sexué, à partir d'une entité féminine et d'une autre masculine, dans le monde divin, répondant à la société humaine. Ainsi, la première réponse du mythe à la question « Quelle est la cause de ceci ? » devient « Voici le père, et voici la mère ».

    De plus, toutes les divinités issues d'une division ne s'allient jamais avec les lignées issues d'un accouplement.



    Mais ce fut Ovide  qui donna au Chaos la signification en usage jusqu'à ce jour en le décrivant comme une masse grossiere inorganisée et informe.

    Le Chaos se caractérise dès lors par deux éléments principaux :

     

    - le gouffre sans fond où on fait une chute sans fin : la Terre apparait ensuite, et qui offre une assise stable s'oppose radicalement au Chaos

     

    - le milieu sans orientation possible où on chute dans tous les sens.


    Selon lui, Janus disait de lui-même: "les anciens m'ont appelé Chaos".

     

     

     

     


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