• Thanatos

    Thanatos est la personnification de la Mort.


    Selon Hésiode, il est le fils de Nyx (la Nuit), qui l'avait conçu avec Erèbe (les Ténèbres). Thanatos est également le frère jumeau d'Hypnos la personnification du Sommeil.


    MYTHE


    Ennemi implacable du genre humain, il a fixé son séjour dans le Tartare,,devant la porte des Enfers, selon d'autres poètes. C'est en ces lieux qu'Héraclès l'enchaîna avec des liens de diamant, lorsqu'il vint délivrer Alceste. Thanatos était rarement nommé en Grèce, car la superstition craignait de réveiller une idée fâcheuse, en rappelant à l'esprit l'image de la destruction.

    Les Eléens et les Lacédémoniens l'honoraient d'un culte particulier, mais on ne sait rien touchant le culte qu'ils lui rendaient. Les Romains lui élevèrent aussi des autels.


    Thanatos avait un cœur de fer, des entrailles d'airain et une âme de bronze. Les Grecs le représentaient sous la figure d'un enfant noir avec des pieds tordus, et caressé par la Nuit, sa mère. Quelquefois ses pieds, sans être difformes, sont seulement croisés, symbole de la gêne où les corps se trouvent dans la tombe.


    Cette divinité apparaît aussi sur les sculptures anciennes avec un visage défait et amaigri, les yeux fermés, couverte d'un voile, et tenant, comme le Temps, une faux à la main. Cet attribut semble signifier que la vie est moissonnée comme le blé.

    Les sculpteurs et les peintres ont conservé cette faux à La Mort, et se sont fait un plaisir à lui donner les traits les plus hideux. C'est, le plus souvent, sous la forme d'un squelette qu'ils la représentent.

    Les attributs communs à Thanatos et à la Nuit sont les ailes et le flambeau renversé ; mais Thanatos est encore distingué par une urne et un papillon. L'urne est censée contenir des cendres, et le papillon prenant son essor est l'emblème de l'espoir d'une autre vie.



    Le mot « Thanatos », personnification de la mort, a connu une grande fortune. On le retrouve ainsi en psychanalise Fredienne nommant « Thanatos » la pulsion de mort qui, selon lui, habite chaque être humain. Il l'oppose à la pulsion de vie,  Eros


    Macaria fille d'Hadès

    Macaria  est une déesse de la mort « heureuse ». Elle est uniquement citée par la Souda , un lexique byzantin tardif , ce qui rend son ancienneté peu assurée.

    Son nom signifie littéralement « bonheur », « béatitude ». La notice de la Souda cite d'ailleurs l'expression βάλλ' ἐς μακαρίαν / báll' es makarían, « aller à la béatitude », utilisée comme euphémisme pour « mourir » ; ou bien μακαρῖται / makarĩtai, les « bienheureux », pour désigner les morts eux-mêmes. Cette racine se retrouve d'ailleurs dans les μακάρων νῆσοι / makárôn nễsoi, «iles des bienheureux» ou « îles Fortunées », déjà décrites par Pindare  comme un havre de repos où séjournaient les âmes défuntes (IIe Olympique).

    Macaria serait alors le pendant bénéfique de Thatanos, synonyme de destruction.

     

     


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